Commission de Protection des Eaux, du Patrimoine, de l'Environnement, du Sous-sol et des Chiroptères de Franche Comté

Gouffre de Jardel : Le préfet du Doubs répond à la TV suisse sur un prétendu rapport confidentiel.

publié le13 mai 2011

Un reportage présenté le 12 mai sur la TSR (Télévision Suisse Romande) sur le gouffre de JARDEL (Chaffois – 25) à fait sensation.

Le journaliste y a notamment déclaré qu’il existerait un rapport confidentiel qui impliquerait la nocivité des obus présents au fond du gouffre dans la pollution des rivières, notamment par le présence d’acide picrique et de dinitronaphtalène.

Et que d’autre part « les autorités françaises auraient même fait pression auprès des spéléologues pour les dissuader de parler aux journalistes ».

Lien vers repotage TSR [http://www.tsr.ch/video/info/journal-19h30/#id=3139027->
http://www.tsr.ch/video/info/journal-19h30/#id=3139027]

Dans le même reportage le Préfet du Doubs, Mr Decharrière, dément brièvement ces accusations.

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Le Préfet a par ailleurs répondu dans un communiqué le 13 mai 2011

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<- Cliquez sur le document ci-contre pour l'agrandir et le lire.

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Remarques de la CPEPESC

– Sur ce dossier, on lira utilement aussi la page de notre site :
A la recherche de la vérité au fond du gouffre poubelle militaire de JARDEL à Chaffois (25)

Les données des résultats communiquées par écrit à Pontarlier, y sont reprises. L’acide picrique et le dinitronaphtalène n’y sont pas occultés.

– S’il existait réellement un tel rapport confidentiel, alors que le journaliste le rende publique ou le transmette à la CPEPESC qui n’a pas pour habitude de transiger avec la protection de l’environnement.

– Pour lever définitivement toute ambiguïté dans cet affaire, il serait souhaitable d’obtenir une expertise chimique des chargements des obus par plusieurs experts en toxicologie indépendants.

– Précisons enfin, que les eaux souterraines qui passent au fond du Gouffre de Jardel rejoignent l’une des sources de la Loue, comme cela a été démontré physiquement par coloration des eaux.
Imaginer des résurgences de ces eaux ailleurs, et notamment dans la haute vallée de la rivière Doubs, relève donc du fantasme.